Là où les fabacées font très fort, c’est qu’en captant l’azote de l’air, elles dispensent d’utiliser des engrais de synthèse, qui émettent énormément de protoxyde d’azote (N2O), un gaz au pouvoir réchauffant 265 fois supérieur au CO2. Pour vous donner une idée, le N2O représente 41% des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. La culture des légumineuses est donc très intéressante pour lutter contre le changement climatique. Et ce n’est pas tout. Ces engrais chimiques sont notamment produits à partir de gaz naturel, qui nous vient tout droit de Russie et dont le prix a explosé récemment. En les évitant, on fait aussi des économies et on renforce notre indépendance alimentaire.